Les Journées Portes Ouvertes auront lieu le vendredi 14 de 14h30 à 17h30 et le samedi 15 février 2023 de 9h à 17h30. L’ensemble du personnel de la Cité Scolaire Raymond Loewy, ainsi que les élèves et étudiant.e.s vous attendent nombreux.ses pour ce rendez-vous annuel!
CONCOURS TEXTILE ADDICT 2025
Nos étudiant.e.s de 1ère année participent au concours Textile Addict, sur le thème “Les chaussettes sont en vacances“!
Ce projet a été mené sous la forme d’un workshop aux côtés de la designer textile Camille Laugié, visant à la création et à la composition de motifs à destination de chaussettes en tricot jacquard.
À partir du 17 Février 2025, vous pouvez voter pour votre motif préféré sur la plateforme Textile Addict. À vos votes!
Que la fête commence!
« L’exubérance est beauté », écrit le poète britannique William Blake dans le Mariage du ciel et de l’enfer (1790). Une formule digne d’illuminer nos fêtes. Que l’on songe, en effet, aux Saturnales des Romains ou au carnaval de Rio, aux pique-niques sous les cerisiers en fleurs du Japon ou à la Pessah du judaïsme, à la Saint-Patrick des Irlandais ou aux fieras des villages espagnols, au corrobori des Aborigènes d’Australie ou au bain des reliques royales des Sakalava de Madagascar, aux réceptions mondaines du faubourg Saint-Germain chères à Marcel Proust ou aux soirées échangistes décrites par Michel Houellebecq, aux bals musette ou aux techno partys, la fête se présente à nous comme un universel : elle se rencontre en tous temps, en tous lieux, traverse cultures et milieux, échauffe les dominants comme les dominés. Elle est un fait anthropologique incontournable. Chaque groupe humain a ses célébrations, ses moments d’exubérance et de folle dépense. Avec cette originalité qu’une fête réussie se doit d’être une sorte de mariage du paradis et de l’enfer, de prodiguer des visions lumineuses du bonheur et des aperçus de ténèbres, d’offrir des cimes mais aussi des vertiges(…). »
Extrait de l’article : Les structures élémentaires de la festivité, Alexandre Lacroix, paru dans Philosophie magazine le 28 novembre 2018.
De part leur fonction d’appartenance à un groupe et de transmission de génération en génération, les fêtes renouvellent les croyances et le mythe fondateur du groupe social permettant ainsi de relier le présent au passé et chacun de ce qui y participent dans une histoire. Les étudiant.e.s de 1ère année se sont alors saisis de cette thématique dans le cadre d’un partenariat avec la Ressourcerie Demain en mains de Bourganeuf.
Chaque groupe a alors travaillé sur une fête spécifique : la fête de la coquille Saint-Jacques, la fête des Géants ou encore les Thesmophories afin de développer une gamme de costumes.
Ces réalisations ont été présenté lors du défilé annuel de la Cité scolaire Raymond Loewy, ainsi qu’à la Ressourcerie Demain en mains.
Défi luffa!
Aux côtés du designer Alexis Jacquot du Studio Pirouette, les étudiant.e.s de 1ère et 2ème année ont été amené.e.s à relever un défi autour d’une ressource surprenante : la luffa.
La luffa est un genre de plantes à fleurs, de la famille des cucurbitacées. Il s’agit de plantes grimpantes sous-tropicales, à feuilles lobées et à fleurs femelles jaunes, produisant des fruits dont la forme rappelle celle des courgettes ou des concombre. Une fois séchée, cette matière présente de multiples propriétés à découvrir.
Ainsi, durant trois journées, les étudiant.e.s réparti.e.s en groupes inter-niveaux, ont exploré cette courge naturelle selon différents axes tirés au sort : la souplesse et le volume, le motif et la couleur, la transparence et la translucidité, l’hybridation, puis la résistance aux éléments. De ces expérimentations, ils.elles ont ensuite pu définir des usages et prototyper une forme de réponse à leurs découvertes.
Photographies réalisées par Alexis Jacquot.
Workshop HORS SOL
En octobre dernier, les étudiant.e.s des trois niveaux de DNMADE Matériaux Textiles ont travaillé sur les liens entre corps, espace et mouvement à l’occasion du workshop d’intégration de la section. Ce workshop annuel a pour objectif d’amener les étudiant.e.s de chaque classe à se rencontrer, faire connaissance pour ainsi renforcer l’esprit d’équipe et de solidarité.
Durant sept demi-journées, les étudiant.e.s ont été amené.e.s à construire un ensemble chorégraphique aux côtés de la chorégraphe Renée Bellini. De ces journées de travail et d’expérimentations spatiales ont éclot des fragments dansés… Qui, au fur et à mesure, ont donné naissance à la performance HORS SOL. Cette production sera présentée le vendredi 12 mai 2023 au Centre Culturel Yves Furet à La Souterraine à l’occasion de l’inauguration du Festival La Sout’ Design Ouïk. Nous vous attendons nombreux.ses lors de cet évènement pour vous emmener hors du temps, l’espace d’un instant.
Photographies réalisées par Paul Perceval-Bellini.
Votre hiver est notre été
Et si les paysages du Limousin venaient rencontrer ceux de l’île de la Réunion…? De ces dialogues entre territoires et hémisphères, ont éclot des pièces de vêtements hybrides alliant laine et soie. Ces vêtements, tantôt poétiques, sensibles, cartographiques ou chaotiques révèlent alors tous les mystères de ce croisement insolite.
Dans le cadre d’un partenariat avec les étudiants du DNMADE Mode de L’île de La Réunion, les étudiants en DNMADE Matériaux éco-textiles de La Souterraine ont travaillé sur l’élaboration d’une pièce de mode sur le thème Votre hiver est notre été. Cette démarche collaborative ont amené les étudiants issus des deux DNMADE d’horizons lointains, à réfléchir à la conception de la matière jusqu’à l’objet textile.
Nos étudiants ont façonné une matière traitant de la rencontre des paysages de La Réunion et du Limousin en expérimentant la matière locale de la Laine creusoise à la technique du Nunosilk au cours d’un workshop guidé par Laurine Malengreau du studio OOLMOO.
Sélections de photographies du shooting réalisées par les étudiants DNMADE Mode de La Réunion sous l’oeil expert de Sandrine Luminet.
MEDUSA
« Célèbre par sa beauté, Méduse fut l’objet des vœux de mille prétendants, et la cause de leur rivalité jalouse ; parmi tous ses attraits, ce qui charmait surtout les regards, c’était sa chevelure ; j’ai connu des personnes qui m’ont assuré l’avoir vue. Le souverain des mers profana, dit-on, sa beauté dans un temple de Minerve. La fille de Jupiter détourna les yeux, couvrit de l’égide son chaste visage, et, pour ne pas laisser cet attentat impuni, elle changea les cheveux de la Gorgone en d’horribles serpents ; maintenant même, afin de frapper ses ennemis d’épouvante et d’horreur, elle porte sur l’égide qui couvre son sein les serpents qu’elle fit naître. »
Les Métamorphoses, Ovide, Ier siècle ap. JC. Traduction de Louis Puget, Th. Guiard, Chevriau et Fouquier, 1876.
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La thématique Médusa, de par ses racines mythologiques et étymologiques, renvoie à de multiples univers, consonances, et champs inspirationnels, tous aussi riches que fertiles.
Afin de mener ce projet, les étudiantes de 3ème année ont été accueillies par l’équipe de la Ressourcerie Le monde allant vers soutenue par la Région et l’AFDET. Implantée à Eymoutiers, au cœur du Limousin, la Ressourcerie récolte bon nombre de meubles délaissés, d’accessoires abîmés et de textiles désuets… L’équipe se charge alors de réparer et de rapiécer ces objets destinés à la benne, afin que ces derniers puissent être remis en vente et trouver de heureux nouveaux propriétaires. L’équipe a ainsi à disposition des étudiantes un large choix d’objets, de matières et de matériaux qui ne demandaient qu’à être transformés et réinvestis. Pour les accompagner, les étudiantes ont bénéficié des conseils et de l’expertise de la costumière Gwendoline Bouget.
Cette impulsion créative s’est ainsi incarnée par l’élaboration et la fabrication d’une série de parures oniriques. Ces parures s’inscrivent dans une visée pédagogique et sensibilisante sur le thème des effets des déchets dangereux et les ravages des objets en plastiques sur l’environnement. L’enjeu était alors d’allier sens et prestance, en vue d’exposer ces différentes parures lors de diverses campagnes de sensibilisation.
Laboratoire Tinctorial
Le bureau de création des étudiants de 1ère année s’est transformé durant quelques semaines en laboratoire de recherche sur la teinture au naturel. Ce fut l’occasion, d’amener les étudiants en tant que teinturiers autodidactes, de rechercher l’origine et l’histoire de la teinture naturelle, et d’engager une posture expérimentale alliant sérendipité et relevés.
Les étudiants ont ainsi réalisé un dispositif restituant le fruit de l’ensemble de leurs recherches (origine et histoire de la teinture) ainsi que des explications sur les échantillons réalisés (type de plantes, champignons, lichens, techniques de teintures, temps du trempage, mordançage, à chaud ou à froid, temps de séchage, ombre/soleil, type de fibres du tissu, type de textiles, pliage ou non du tissus…).
Cet outil à la fois pratique et didactique deviendra ainsi leur compagnon de route durant tout leur cursus au sein du Pôle Supérieur de Design – Raymond Loewy, et même après!
Workshop Nuno Silk
Les étudiants de 2ème année se sont essayés durant une journée à une nouvelle technique alliant laine et soie : le Nuno Silk.
Pour les accompagner dans ce nouvel apprentissage, les étudiants ont bénéficié de l’aide de Laurine Malengreau, fondatrice de la marque OOLMOO. Comme aime le préciser la créatrice, “Le mot nuno d’origine japonaise signifie étoffe. La technique du Nuno Silk mélange intimement laine et soie naturelles pour créer un textile non-tissé, tout en légèreté et transparence. Elle plonge ses racines dans le processus millénaire du feutrage provenant d’Asie centrale. Sa version actuelle est une branche peu connue de la famille du feutre, dont l’entrelacs des fibres a été peaufiné en Australie dans la dernière partie du XXe siècle.”
Workshop Vannerie
Pour débuter l’année scolaire, les étudiants des 3 niveaux de DNMADE Matériaux Textiles se sont réunis lors d’un workshop consacré à un savoir-faire bien spécifique, celui de la vannerie.
À cette occasion, les étudiants ont bénéficié de l’expertise et de l’accompagnement de Christine Vincent, vannière implantée en Touraine.
Durant une semaine, les étudiants ont ainsi pu découvrir les origines de la technique, les outils du vannier (serpette, sécateur…) et appréhender les différents points de base de ce savoir-faire ancestral (la torche, la super, la bordure…).
Le workshop s’est clôturé par une courte exposition des productions réalisées durant la semaine, au sein du bâtiment de l’Ancienne Mairie de La Souterraine.